> News | Japon, Mai 1997. |
Suite au succès de la série
Kidô senkan Nadesico, tirée du manga de Kia
Asamiya, on pourra retrouver ses héros dans un film annoncé
pour l'année prochaine... Un peu dans le même genre,
on annonce une deuxième série OAV pour Soreyuke !
Uchû senkan Yamamoto Yôko, qui repompe encore
plus outrageusement (mais pour la bonne cause ?) le titre
du très culte Uchû senkan Yamato. Tiens, en
parlant de cette saga, le budget annoncé pour son prochain
film (et le premier depuis quinze ans), Rebirth, à
ne pas confondre avec celui d'Evangelion, est de l'ordre
d'un milliard de yens... Soit le coût de production d'Akira !
Il est annoncé pour l'année prochaine...
La famille Tenchi Muyô
s'agrandit décidément bien vite. Le petit dernier
en date est une troisième vidéo dans la section
Pretty Sammi, Super Kiss. On y retrouve tous les
personnages de la première série dans de nouveaux
rôles, ainsi que de nombreux autres.
Les fans de Kôsuke Fujishima
(Ah my Goddess) vont se régaler : le jeu vidéo
Sakura Taisen, auquel il a participé en tant que
character-designer, va être adapté en OAV. L'histoire
se déroulera chronologiquement avant celle du jeu. Quatre
volumes de 30mn sont annoncés, avec une bande son signée
Kôhei Tanaka (Gunbuster, Sous le signe des mousquetaires).
Même chose pour Psychic Force, un jeu de baston Taito
qui débarque en vidéo cet été.
Parmi les sorties manga du mois d'avril,
on pourra noter : Tenchi Muyô 6 (le manga publié
dans Animeland), B'T X 7 (et ça continue...), le
premier volume d'Inu-Yasha (le dernier Rumiko Takahashi),
Ah my Goddess 14 (qui se faisait attendre), une réédition
des trois volumes de Clamp gakuen tanteidan à l'occasion
de son arrivée sur les petits écrans, Tôkyô
daigaku monogatari 18 (une série à suivre absolument,
comme toujours !), Macross Seven Trash 4, Cyber
Planet 1999 3 (de Tamayo Akiyama, une copine de Clamp), et
en prime le second volume des nouvelles aventures de Tetsurô
et Maeter à bord du Galaxy Express 999. Le choix
sera difficile pour les petites bourses !
Ca vous plairait, un petit résumé
de ce qui se passe en ce moment dans Dragon Ball GT... ?
Comme vous le savez peut-être déjà, la saga
contre Baby est terminée (Gokû en avait profité
pour se trouver une quatrième transformation !) et
les Dark Dragon Balls annihilées grâce au sacrifice
de Piccolo. Par la suite (épisode 41), un nouveau tournoi
des arts martiaux est organisé. On a droit également
à un épisode spécial racontant l'épopée
de... Gokû, petit fils de Pan, un siècle plus tard.
Cette dernière est toujours en vie mais très malade,
et le petit Gokû va partir à la recherche des Dragon
Balls pour venir à son aide. Pour en revenir au temps présent,
le Docteur Gero (créateur des cyborgs) et le Docteur Myû
(le Tsufuru qui créa Baby, si je ne m'abuse) s'associent
aux Enfers pour rendre la vie à Freezer et Cell, et créer
un nouveau C17. Gokû se rend alors sur place pour tenter
de détruire à nouveau Cell et Freezer, mais ceux-ci
ne peuvent plus mourir car ce sont des morts-vivants... Pendant
ce temps, le véritable C17, sur Terre, subit un " lavage
de cerveau " et fusionne avec le C17 des Enfers pour
devenir Super-C17. Fascinant, non ? Toujours est-il que ce
dernier ira jusqu'à tuer Kuririn puis C18. Gokû aura
bien du fil à retordre une fois de retour dans notre monde...
La Sunrise a diffusé en avril
dernier un nouveau téléfilm de City Hunter,
Good Bye My Sweet Heart. Voilà qui va en réjouir
plus d'un, après la sortie du premier téléfilm
en France ! Ryô s'y trouvé aux prises avec son plus
grand rival... Mais qui donc ? La plus grande surprise, c'est
que cet épisode spécial a été réalisé
par Kazuo Yamazaki, plus connu pour avoir participé aux
superbes Maison Ikkoku et Réincarnations...
Vous pouvez déjà trouver à la vente le générique
ainsi qu'un CD reprenant les musiques composées spécialement
pour ce téléfilm par Masara Nishida, un petit nouveau
sur City Hunter.
On savait déjà Kôji
Morimoto très étrange jusqu'à aujourd'hui.
Cet assistant chouchouté de Katsuhiro Otomo, qui a travaillé
avec lui sur Akira, Robot Carnival ou encore Memories
(dont il est l'auteur du premier sketch), s'est vu proposer par
une boîte multimédia de réaliser une série
TV en 52 épisodes de quelques secondes ! Chaque mardi
à 1h15 du matin, les Japonais pourront admirer un nouvel
épisode des aventures de la très cyber " famille
éternelle " (eien kazoku), et pas de doute,
on retrouve bien ici son style particulier et totalement déjanté !
L'intérêt de la chose ? Il s'agit en fait d'un
équivalent des " informerciaux " bien
français...
Attendu depuis des années,
le film de Lodoss va bel et bien voir le jour. Mais aucun
rapport avec ce qu'on aurait pu espérer ! Il s'agira
en effet d'un court-métrage de dix minutes (!), suivi peu
après par trois épisodes pas beaucoup plus longs
en vidéo. Le but est de présenter l'univers de Lodoss
aux plus jeunes en dessinant les personnages en SD ! A prendre
au dernier degré, si vous en avez le courage... L'initiative
est louable, mais était-il vraiment utile de salir ainsi
une série qui prend toute sa dimension dans son côté
épique et sérieux ? Un sacrilège signé
Kôichi Chigira (Tôkyô Babylon), pilier
de la Mad House, avec l'aide des studios AIC. A noter que le film
sera présenté en ouverture du deuxième film
d'Evangelion. Le premier était précédé,
quant à lui, d'un autre film " SD "
basé sur le jeu vidéo Lunar.
Le roi Léo
(Jungle Taitei), profond inspirateur du Roi Lion
de Disney, sera projeté sur les écrans dès
le 1er août. Une adaptation cinématographique
très attendue qui remettra on l'espère les choses
au point, les studios américains ayant toujours refusé
de créditer Tezuka au générique. La réalisation
et les dialogues sont de Yoshio Takeuchi, co-réalisateur
avec Osamu Dezaki de Cobra, et les dessins sont bien entendu
d'Akio Sugino, designer de Cobra et de dizaines d'autres
oeuvres de Dezaki. L'histoire reprend celle de la deuxième
série, Susume Léo (1966), dans laquelle on
retrouve un Léo adulte et père de deux lionceaux.
Toujours dans l'univers de Tezuka,
sa Bible, diffusée voici déjà quelques
années sur la Rai en Italie (co-productrice), arrive enfin
à la télévision japonaise. C'est d'autant
plus étonnant que l'uvre, qui ne comporte que 26
épisodes, avait été entamée en 1984.
Mais cinq ans plus tard, Tezuka est mort sans pouvoir l'achever,
et c'est Osamu Dezaki (encore lui !), le réalisateur
de Rémi et Lady Oscar, qui l'a terminée
pour lui. Attention, ne la confondez pas avec la magnifique production
anglaise diffusée cette année sur La Cinquième !
La grande nouvelle pour les fans
de Clamp, c'est l'adaptation en série TV, après
Magic Knight Rayearth, de Clamp Gakuen Tanteidan,
l'un des mangas les plus délirants du studio... Bien que
le staff soit constitué de parfaits inconnus (le tout est
quand même supervisé par les Studios Pierrot, plus
connus pour Creamy, Orange Road ou encore Yû yû
hakusho), le graphisme semble très fidèle à
l'original. L'histoire est déjà connue : elle suit
les diverses aventures à travers le campus Clamp d'un groupe
de trois jeunes détectives en herbe, Akira Ijûin
(déjà le héros de Ni-jû mensô
ni o-negai), Suô Takamura et Nokoru Imonoyama, le futur
directeur du même campus. On les retrouve adultes dans le
manga X, où ils montrent qu'ils en savent long sur
l'histoire des Shinken. En attendant, c'est le délire assuré
!
Parmi les dernières nouveautés
japonaises en matière de séries TV, on pourra également
remarquer une grosse opération promotionnelle sur Utena,
une série réalisée par Kunihiko Ikuhara (Sailor
Moon), au style graphique assez intéressant mais un
peu étrange sur le plan des costumes... Le nouveau Sailor
Moon ? Ca reste à voir. Une série à
suivre de près dans tous les cas. Son scénario semble
suivre quelque peu le même chemin que son prédécesseur...
On notera également l'arrivée
de Haunted Junction, une série sur des chasseurs
de fantômes diffusée juste après Maze
chaque jeudi (à 1h45 du matin !), avec des dessins
d'Atsuko Nakajima (Ranma ½), et de Kero Kero Chaimu,
tirée d'un shôjo-manga relativement typé heroic-fantasy-avec-pouvoirs-magiques...
Pocket Monster, quant à lui, réalisé
par Kunihiko Yûyama (Gigi, Sous le signe des mousquetaires),
rappellera de bons souvenirs aux possesseurs de Game Boy. Enfin,
La légende de la baleine blanche est une uvre
de SF située dans un autre monde, durant le cinquième
millénaire. Celle-ci, diffusée sur une chaîne
satellite de la NHK, a l'air très intéressante au
vu de son équipe de réalisation, puisqu'on y retrouve
le Golden Duo Akio Sugino et Osamu Dezaki, déjà
auteurs de Très cher frère, diffusé
en 1991 sur le même réseau télévisé.
Rappelons également que les
séries Hareluya II Boy et Kindaichi shônen
no jikenbo viennent également de faire leurs débuts.
La première est tirée d'un des plus gros succès
en manga de la revue Weekly Jump. Réalisée par Triangle
Staff (Macross Plus) avec Yasuhiro Imagawa (Le petit
chef, Giant Robo) aux commandes, l'histoire peu commune de
cet ange-loubard prénommé Hareruya (comme Alleluiah !)
remportera très certainement un succès équivalent
à celui de Yû yû hakusho... Quant à
la deuxième série, elle est bien sûr inspirée
du manga du même nom, lui même tiré d'une série
de romans, et déjà adapté au cinéma.
On y retrouve le même staff, à savoir surtout Shingo
Araki et Michi Himeno (Saint Seiya) au character-design...
A propos d'Imagawa, toujours pas de nouvelles du septième
et dernier épisode d'une des plus belles séries
OAV de tous les temps, Giant Robo, attendu depuis plus
de deux ans... On savait que les producteurs avaient des difficultés
à boucler le budget, mais pas à ce point.... En
tout cas, on est heureux qu'Imagawa et de nombreux autres réalisateurs
cités tout au long de cet article aient enfin retrouvé
du travail. On remarquera aussi le nombre croissant d'adaptations
de mangas, preuve s'il en fallait que les producteurs prennent
de moins en moins de risques avec des projets originaux.
On finit sur une note de nostalgie :
Chûka Ichiban est le nouveau dessin animé
de la Nippon Animation, qui remplace leur adaptation de Rémi.
Ils mettent ainsi un terme, en adaptant un manga (encore !)
de Setsuji Ogawa, à plus de vingt ans d'adaptations de
romans occidentaux...
René-Gilles Deberdt
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