> Sanctuaire Saint Seiya | Japon, Mars-Avril 1997. |
Ca y est ! Enfin, le premier film d'Evangelion est sorti... Evidemment, c'est la folie au Japon. Tout le monde s'est précipité pour aller le voir, impossible de le manquer ! Et pour cause : ceux qui se sont cassé la tête pendant des mois sur le scénario ont enfin droit à quelques nouvelles pistes très intéressantes tendant à expliquer la véritable -et passionnante- identité des Anges ! Les commerciaux en profitent pour s'en mettre plein les poches : on n'a jamais vu autant de livres, de posters et autres gadgets édités sur une série !
Plus concrètement, la première partie du film, Death, dure 72 minutes (un peu plus long que prévu !) et retrace les événements majeurs de la série en modifiant quelques détails d'importance, notamment concernant le personnage de Lilith. De plus, certaines scènes ont été entièrement redessinées - et avec quel talent ! Le deuxième morceau, Rebirth, propose une suite à l'épisode 24 où l'on a le plaisir de voir Asuka sortir de son état de choc. Le film, réduit à 27 minutes seulement, se termine en plein suspense à l'arrivée de nouveaux Evangelion, envoyés par la Seele pour reprendre à la Nerv les corps d'Adam et Lilith. Hideaki Anno, le père de la série, s'est excusé pour le retard que l'équipe a pris dans la réalisation, et a promis de mettre les bouchées doubles pour réaliser les trois-quarts d'heure d'animation supplémentaire qui devraient conclure l'oeuvre dans le deuxième film, à sortir vers le 15 juillet. Et devinez ce qui passera en première partie de ce film ? Rebirth, bien sûr...
Deux mois après la sortie de l'excellent Shônenki 1997, prélude éventuel à une nouvelle série de Saint Seiya en manga (on a entendu quelques rumeurs à ce sujet il y a quelques jours...), voici que la Columbia réédite le premier et le troisième CD de chansons de la série, au prix de 2500 yens chacun. On tient le bon bout, ils ont dû se rendre compte que la passion était toujours présente... Autorisation de fantasmer sur un OAV de Saint Seiya Hadès jusqu'à nouvel ordre.
La Sunrise a diffusé en avril dernier un nouveau téléfilm de City Hunter, Good Bye My Sweet Heart. Voilà qui va en réjouir plus d'un, après la sortie du premier téléfilm en France ! Ryô s'y trouve aux prises avec son plus grand rival... Mais qui donc ? La plus grande surprise, c'est que cet épisode spécial a été réalisé par Kazuo Yamazaki, plus connu pour avoir participé à Maison Ikkoku et avoir signé un des plus beaux OAV qui soient, Réincarnations...
Eat-Man se termine déjà après seulement 12 épisodes, comme pour son prédécesseur Les Chasseurs d'Elfes. Dommage, ça faisait longtemps qu'on n'avait pas vu un héros aussi charismatique ! Pas de panique, pour nous consoler, Bandai Visual nous sort déjà la série en LD, sous la forme de trois disques à 6000 yens chacun, à partir de fin mai. Heureusement, son talentueux réalisateur, Kôichi Mashimo (The weathering continent), ne devrait pas chômer longtemps...
D'autres séries se terminent aussi : Pretty Sammy (26 épisodes), Aka-chan to boku (35 épisodes), Le joueur de violon de Hamelin (25 épisodes), Saber Marionnette J (25 épisodes), Mojakô (73 épisodes) et Rémi (23 épisodes). Elles ont toutes été remplacées par de nouvelles séries bien sûr...
L'OAV de Maze a eu beaucoup de succès à la vente au Japon, malgré une campagne publicitaire peu développée. Qui dit succès dit suite, voici donc venir la série TV de Maze - Bakunetsu jikû. Elle est plutôt stylée mécha-fantasy-comique (il faudrait inventer un genre à ce sujet...), ce qui n'est guère étonnant quand on sait qu'on y retrouve des participants à Shurato et à Ranma... Le plus amusant : le générique est signé de Seikimatsu (Fin du monde), un groupe de trash-rock plutôt sympa (bon, il faut aimer le genre bien sûr !) dont le chanteur, "son excellence Demon Ogure", doubla naguère le vilain du deuxième film d'Urotsukidôji ! Quelle référence...
Hop, une nouvelle série de Slayers, Slayers Try. Vingt-six épisodes de succès annoncé pour cette série d'heroic-fantasy comique certainement fabuleuse mais qui ne fait pas avancer le schmilibili... Vous pouvez vous rendormir.
Plus intéressante, voici une deuxième série TV de Tenchi muyô. Bizarrement, même si le producteur reste AIC, l'équipe de production a complètement changé, jusqu'au compositeur qui a été remplacé par Shunsuke Kikuchi, plus connu pour ses Doraemon, Dragon Ball (Z), Docteur Slump, Goldorak et autres Albator 84 ! On pourrait croire que l'équipe originelle travaille probablement sur le nouveau film qui doit sortir cet été, Manatsu no Eve, mais non, celui-ci a été confié a une troisième équipe ! Avec un scénario qui rappelle des souvenirs : dans celui-ci, Tenchi rencontre non pas sa mère dans le passé (comme dans le premier), mais sa future fille venue du futur ! Quelle idée... ;-)
On notera la sortie d'un LD Box plutôt bienvenu, celui de l'intégrale de Muteki chôjin Zambot 3 (23 épisodes), la première collaboration entre Yoshikazu Yasuhiko (Arion) et Yoshiyuki Tomino (les ailes de Garzey), le futur duo qui créa Gundam... Cette série fut l'un des premiers gros succès SF de la Sunrise, ce qui poussa la jeune société à se spécialiser dans cette branche. Signalons également la sortie à partir de juillet de trois LD Box de l'intégrale d'Attack N°1, 105 épisodes, l'une des rares séries des sixties à être arrivées en France, sous le nom Les Attaquantes.
Le plus beau manga coquin de U-jin, Sakura Tsûshin, va être adapté sous peu en OAV. Six volumes sont annoncés à partir de fin mai, avec des graphismes encore plus beaux que ceux des derniers Shin Angel. Les dialogues sont signés de Kenji Terada, qui a déjà travaillé sur Orange Road. Rien de très étonnant quand on sait que Sakura Tsûshin est bien plus romantique que les précédents travaux de U-jin, qui s'est bien assagi comme le montrait déjà le tout dernier volume d'Angel. Les musiques sont signées de Mitsuo Hagita, "auteur" de celles de Lodoss et Gundam 0083. Allez, on prend les paris : cette fois-ci, combien d'entre elles seront reprises du répertoire de Jerry Goldsmith, James Horner, Kôichi Sugiyama ou Georges Delerue ?
Annoncé depuis quelques années par des confrères qui avaient apparemment un peu abusé de substances illicites avant de retrouver leur clavier, le film de Lodoss va bel et bien voir le jour. Mais il n'a rien à voir avec ce qu'on aurait pu en espérer ! Les auteurs auraient-ils eux aussi abusé de ces mêmes substances ? Ce film sera un court-métrage de dix minutes (!), suivi peu après par trois épisodes pas beaucoup plus longs en vidéo. Le but est de présenter l'univers de Lodoss aux plus jeunes en dessinant les personnages en SD ! A prendre au dernier degré, si vous en avez le courage... L'initiative est louable, mais était-il vraiment utile de salir ainsi une série qui prend toute sa dimension dans son côté épique et sérieux ? Un sacrilège signé Kôichi Chigira (Tôkyô Babylon), pilier de la Mad House, avec l'aide des studios AIC.
Voilà, comme prévu, B'T X, le dernier manga en date de Masami Kurumada (Saint Seiya), se voit adjoindre une suite en OAV après les 25 épisodes de sa série TV. Quatorze volumes sont annoncés, avec une bonne partie de l'équipe d'origine. On regrette quand même que l'excellent Mamoru Hamatsu (Arslân, Samurai Troopers) ait été remplacé par un inconnu à la réalisation.
Ces derniers mois, on constate pas mal de bougeotte dans le petit monde de Leiji Matsumoto, le créateur d'Albator. Malgré l'accueil plutôt froid réservé à l'OAV de Yamato 2502 (séquelle à la saga-culte à laquelle il avait participé dès 1974), Nishizaki, le producteur original, maintient toujours qu'un long métrage intitulé Yamato Rebirth devrait sortir dans moins d'un an. Aux USA, ce sont les studios Disney (!) qui ont racheté les droits de la version anglaise de Yamato, Starblazers, pour l'adapter en film live. Un budget confortable devrait y être consacré. On le comprend, en raison du succès de la série dans le Nouveau Monde. Par contre, aucune grosse tête d'affiche n'est annoncée pour l'instant dans le casting. Et malheureusement, le scénario, très riche dans l'original, devrait être réduit à sa plus simple expression et largement réécrit - sans compter tous les personnages supprimés.
En dehors de Yamato, c'est Galaxy Express 999 qui a la côte en ce moment au Japon. Depuis que le manga a repris sa publication (un premier volume relié en a été tiré au mois de février et une vingtaine sont annoncés au total), on ne cesse de disperser des rumeurs concernant une éventuelle seconde adaptation télévisée. Il se pourrait même que cette série remplace Dragon Ball GT en cas d'arrêt de celle-ci. Un téléfilm pourrait déjà voir le jour vers le mois de septembre prochain, peut-être en prélude à cette série. Rappelons à ce propos que les précédents téléfilms sont ressortis en laser-disc à prix réduit cette dernière année, ainsi que les films mais cette fois en cassette vidéo.
On pourra remarquer que ce nouveau manga de Galaxy Express est une façon pour Matsumoto de relier tous ses univers différents. Ainsi, on retrouve dès le premier volume notre cher Albator, et dans le second c'est le vaisseau Yamato lui-même qui est ancré aux côtés de l'Arcadia ! L'auteur se déchaîne vraiment sur cette série, on y apprend d'ailleurs dans l'un des derniers chapitres que la Terre a été détruite par la mort du Soleil. Comment réagira le capitaine Harlock à cette nouvelle...?
http://www1e.meshnet.or.jp/shinchosha/comics/ : c'est à cette adresse que vous pourrez avoir le plaisir de retrouver, en exclusivité sur le réseau Internet, le tout dernier manga de Leiji Matsumoto ! Dénommé Nibelungen Ring II, Great Harlock - Walkure, il paraît depuis début avril au rythme d'une quinzaine de planches par semaine, en version japonaise et, surprise, dans une version anglaise correctement traduite - mais dont les planches ont été retournées. Quel bonheur de revoir en vie un des personnages les plus émouvants de Matsumoto, Tochirô Oyama (Alfred), et quelle surprise de voir Mima affublée d'un visage désormais humain ! L'auteur a annoncé qu'a l'instar de son nouveau Galaxy Express, ce manga, qui raconte l'épopée du plus grand ancêtre d'Albator, devrait réunir en une seule oeuvre les héros de toutes ses différentes sagas. A suivre de près !
René-Gilles Deberdt
Actualités des mois précédents...
Cyber Namida est le fruit de la passion de René-Gilles Deberdt. Tous droits réservés.