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Saint Seiya 20 : Hades 2

Volume 20: “Gekitô ! Jû-ni-kyû no maki” (violents combats dans les Douze Maisons)

Chapitre 1: “kyokai-kyû no naka no shikai no maki” (le monde de la mort, dans le temple du Cancer)

L'action se situe toujours en pleine nuit, au Sanctuaire d'Athéna. Saga, Shura et Camus arrivent enfin au temple du Cancer. Au moment où ils y pénètrent, le Yomotsu Hirasaka apparaît devant eux. Dans la version française, on l'appelle le puits de la mort, et dans le film d'Abel, c'est la “fontaine jaune”, traduction littérale de “yomotsu”. Il faut comprendre un détail. “Yomo-tsu” se prononce également “yomi” (lu dans le chapitre final de Nausicaä) ou “kôsen”, et désigne en fait l'hadès. D'ailleurs, le verbe “yomigaeru”, qui signifie “ressusciter”, vient de l'association de “yomi” et “kaeru” (“revenir de”, pour simplifier), qui est devenue un mot unique par la suite. D'où la faute lamentable de traduction de la part des Français sur le film d'Abel...

Les trois chevaliers s'interrogent sur l'identité de la personne qui les a plongés dans cette illusion - puisque ça ne peut qu'en être une. Ils sont attaqués par les morts qui errent entre le monde des hommes et les Enfers, mais s'en débarrassent facilement. Bon, c'est pas tout ça mais on a du boulot, on n'a plus que onze heures pour retrouver Athéna, alors un p'tit Galaxian Explosion (de Saga) et on va remettre tout ça dans l'ordre. Revenus au Sanctuaire, les chevaliers d'or se remettent sans plus tarder à courir vers la Maison suivante.

La flamme du temple des Gémeaux s'éteint sur l'horloge du Sanctuaire, tandis que le vieux maître cherche à empêcher Shion de rejoindre les autres, qui bizarrement ne trouvent pas la sortie du temple du Cancer: ils sont apparemment dans un labyrinthe. Les illusions continuent (c'est la fête), cette fois nos trois compères se retrouvent, comme Ikki autrefois, dans la paume de la main droite de Bouddha. Saga comprend très vite que c'est Shaka, le chevalier d'or de la Vierge, l'un des rares encore en vie, qui s'est amusé à les mener par le bout du nez. Il détruit l'image du Bouddha mais sait bien que ça ne suffira pas. Il explique à ses compagnons que tant que Shaka ne sera pas éliminé, ils continueront à devoir se battre contre des chimères dans ce temple maudit. Et effectivement, ils sont maintenant attaqués par une horde de mains sortant du sol (on s'y croirait). Le seul but de Shaka est d'empêcher Saga, Camus et Shura de sortir de la Maison du Cancer, pour qu'il leur soit impossible de retrouver Saori dans les douze heures qui leur ont été imparties.

Aiolia sent tout d'un coup une boule d'énergie passer près de son temple du Lion, lui rappelant cette force qu'il avait ressentie lorsque Kanon s'était retrouvé matérialisé dans la chambre du Pope. Mais elle est encore plus puissante: c'est Saga qui attaque directement le temple de la Vierge et parvient, malgré la distance, à le détruire entièrement. Ou presque. Shaka supporte l'attaque de son adversaire sans difficulté, mais ce dernier a réussi à l'enerver. C'est plus qu'il n'en peut supporter. Il ne pouvait se résoudre à tuer ses anciens amis qui, par le passé, s'étaient battus à ses côtés au nom de la justice et d'Athéna. Mais les trois chevaliers d'or rebelles ont trop changé, ils sont devenus des fidèles serviteurs d'Hadès... Pas de pitié, donc, et il leur envoie également à distance un Tenma-kôfuku, l'attaque qui lui avait permis de se débarrasser en un clin d'oeil de Seiya, Shun et Shiryû dans les épisodes du Sanctuaire.

Shion et Dôko se rendent compte de ce que le chevalier de la Vierge a fait. “La prière de Shaka les a renvoyés dans l'autre monde !", déclare Dôko. Quelque peu inquiet au sujet de ses alliés, Shion se dirige alors vers le temple du Taureau pour les rejoindre, mais il est arrêté par le vieillard à qui il déclare qu'il aurait préféré, en souvenir de leur amitié, le tuer plus tard, mais que les circonstances l'obligent à lui retirer la vie tout de suite. Les deux adversaires se mettent en garde, et c'est le moment que choisit Shiryû pour faire son entrée. Il demande à son maître de lui laisser l'honneur de combattre à sa place.

Chapitre 2: “Dôko fukkatsu ! no maki” (la résurrection de Dôko !)

Mû continue sa course pour rejoindre les trois traîtres du Sanctuaire. Il arrive enfin au temple du Cancer. Celui-ci est dans un état lamentable, suite à la puissance du Tenma-kôfuku de Shaka. Le chevalier du Bélier est de plus très surpris de ne pas trouver la trace de ceux qu'il poursuit. Mais on va le laisser à ses problèmes pendant un moment, pour se consacrer aux aventures de Shiryû. Celui-ci reçoit une leçon de son maître qui le plaque à terre.

“M... maître ?
- je t'avais dit de rester avec Shunrei aux Cinq Pics. Tu dois soigner tes yeux. Pourquoi es-tu venu quand même ?
- mais, maître, c'est plutôt moi qui devrais vous demander pourquoi vous nous avez mis à l'écart de cette bataille, nous les chevaliers de bronze...
- c'est la volonté d'Athéna.
- maître...
- écoute-moi, Shiryû ! Vous vous êtes déjà tous suffisamment battu. Tu ne comprends pas qu'Athéna a trop de gratitude pour vous ? Elle ne veut plus qu'une chose: que vous viviez enfin heureux et loin du champ de bataille.
- nous, vivre en paix alors que même vous, vieux maître, vous êtes parti vous battre ?
- elle ne veut pas votre mort... Il est certain qu'aucun des chevaliers qui se battront dans cette guerre sacrée ne survivra... Même pas Athéna, je le crains...
- comment ?! Vous dites que tous les chevaliers mourront, et même Athéna !?
- c'est inévitable, lors d'une guerre contre Hadès. Athéna le sait, et elle s'est déjà préparée à mourir.
- maître ! Dans ces conditions, comment voulez-vous que nous puissions vivre l'esprit tranquille ?
- Shiryû, tu oublies la tendresse, l'affection ?
- pardon ?
- est-ce que tu as pensé au mal que tu ferais à Shunrei si jamais tu mourais ? Oui, c'est vrai, c'est noble de ta part de vouloir te battre pour la justice, pour sauver des vies humaines. Mais ne penses-tu pas que l'Amour d'une personne est plus important que tout le reste du monde ? (NB: si si, si si ! bon, j'avoue avoir légèrement déformé les propos de Dôko, mais c'était au nom d'une bonne cause)
- maître... vous dites ça parce que vous savez que nous ne sommes pas encore prêts pour nous battre contre de tels adversaires...”

Shion est bien gentil d'attendre mais c'est pas tout ça... Il tente donc de frapper Shiryû mais Dôko le protège. Eh, il est encore vaillant ! Et peut-être un peu paternaliste à l'égard de son ancien élève... Ce qui fait bien rire l'ex-chevalier d'or du Bélier. Shiryû veut le faire taire mais Dôko l'arrête et c'est là qu'il lui explique qu'il est l'adversaire tout désigné de Shion puisqu'il l'a bien connu: celui-ci fut le maître du Mû et le précédent Grand Pope, tué il y a treize ans par Saga.

Ah, enfin une confrontation des cosmos de Dôko et de Shion ! Il était temps, me direz-vous. Moi je m'en fous, j'attends les moments d'émotion, et ce n'est pas pour le volume 20. Snif. Revenons à notre histoire. Normalement, le combat entre les deux saints d'or devrait durer mille jours, pourtant Shion déclare qu'il a gagné d'avance, car Dôko a vu ses forces diminuer au fil du temps. Il concentrait toute son énergie à surveiller la tour où étaient enfermés les spectres d'Hadès et l'esprit du dieu lui-même. Tandis que Shion, lui, s'est vu accorder par son maître un corps jeune à l'évolution parfaite, celui qu'il avait à l'âge de dix-huit ans. Dôko ne fait pas le poids... Shiryû lui-même le sent. Il cède et se retrouve à terre, mais se relève et accuse Shion d'avoir volé sa seconde vie. On ne vit qu'une fois, c'est un fait sacré qui doit être respecté et non pas transgressé, même pas par un serviteur d'Hadès. Personne ne mérite de vivre une seconde fois, et c'est ce qui va motiver Dôko pour envoyer à son adversaire son terrible Rozan Hyaku-ryû-ha. Pourtant, même si le Crystal Wall ne peut l'arrêter, le surplice de Shion est trop solide pour pouvoir être détruit par cette attaque. Il est même intact ! Le pauvre vieux maître accuse son âge...

Shion se décide enfin à montrer une fois pour toutes qu'il est réellement en pleine possession de ses moyens, comme à l'époque de sa jeunesse, en répondant au Hyaku-ryû-ha par une très jolie attaque, le Stardust Revolution, qui propulse Dôko loin dans les airs. Le pauvre vieux maître est dans un bel état. Shion rassure Shiryû en lui disant qu'il l'emmènera rejoindre son cher maître après avoir coupé la tête à celui-ci. Le chevalier du Dragon ne peut en supporter davantage, il endosse son armure malheureusement bien mal en point depuis le combat contre Poséidon. “Je ne te laisserai jamais tuer mon maître ! - ah oui ? Et qu'est-ce que tu as l'intention de me faire, avec l'état dans lequel sont tes yeux et ton armure ? - je vais me battre, bien sûr ! Je me battrai pour la justice !! Prends-ça !”. Shiryû lui envoie un Rozan Shô-ryû-ha, son attaque classique, plus connue sous le nom de Colère du dragon. Mais Shion bloque l'attaque d'une seule main.

Le vieux maître se relève péniblement pour tenter de raisonner Shiryû. Une nouvelle fois, le chevalier du Dragon tente de convaincre son tuteur qu'il doit se battre - c'est son devoir de chevalier d'Athéna, et il ne vit que pour protéger sa déesse. Dôko accepte alors, mais à contrecoeur, l'aide de son élève. “Shiryû, allons-nous mourir ensemble ?”

Il fait alors apparaître l'armure d'or de la Balance, celle qu'il portait durant la précédente guerre contre Hadès ! Méga-crise de fou-rire pour Shion qui voit mal Dôko faire rentrer son corps minuscule dans une armure adaptée à un corps jeune. Nouveau coup de théâtre: le chevalier d'or concentre son cosmo de façon à se libérer de son enveloppe charnelle actuelle. Sa peau tombe par lambeaux, laissant la place à... un corps recroquevillé, si jeune, celui que Dôko n'a jamais abandonné ! La tête d'un tigre est tatouée dans son dos. N'oublions pas que “Dôko” signifie “l'enfant-tigre”. Shion ne comprend plus rien. Son adversaire lui explique alors qu'il a bénéficié de la technique magique divine du Misopetha-Menos. Après la fin de la guerre contre Hadès, Athéna avait assigné des rôles aux deux survivants du Sanctuaire: Shion devrait le nouveau Pope et protègerait le Sanctuaire, tandis que Dôko devrait veiller à ce que le sceau fermant l'accès à la tour où étaient enfermés Hadès et ses cent-huit spectres ne soit jamais rompu. Athéna, à la fois en signe de reconnaissance et pour qu'il puisse protéger la Terre plus longtemps, a accordé au chevalier Dôko le pouvoir “léthargique” (in texto) du Misopetha-Menos: ses fonctions vitales n'étant absolument pas modifiées, son coeur battait pourtant à un rythme de seulement cent mille fois par an, au lieu de cent mille fois par jour ! Il n'a ainsi vieilli que de huit mois en 243 ans.

Dôko demande à Shiryû de faire au plus vite: il faut qu'il empêche Saga de retrouver Athéna. Mais il lui conseille de faire attention et lui apprend que plusieurs autres spectres sont également engagés dans cette course contre la montre. Le chevalier du Dragon reprend alors son chemin, laissant Shion et Dôko se battre derrière lui. A peine quelques secondes plus tard, il ne sentait déjà plus leurs cosmo-énergies.

Chapitre 3: “Shikai no chô ! Fairy no maki” (les “fées”, papillons du monde de la mort !)

De son côté, Mû, qui est toujours au temple du Cancer, est attaqué par plusieurs spectres chargés de suivre Saga et ses compagnons. Il ne peut plus bouger, victime de leurs pouvoirs paranormaux. L'un deux, Gigant du Cyclope, une brute dégénérée, s'apprête à le tuer lorsqu'il est retenu par un de ses congénères, apparemment son supérieur (du moins en matière de force), Papillon - en français dans le texte. “Il est à moi, celui-là !”, dit-il. Gigant disparaît alors avec les autres spectres, et part en direction du temple du Lion. Papillon décide de se battre à armes égales et libère Mû de son emprise, mais celui-ci constate avec horreur (“oh la sale bête !”) que son adversaire en est encore au stade larvaire. (“moi ? me battre contre un foetus ? non mais ça va pas, eh ?”)

Mais ça n'est qu'une couverture: Rhadamanthe lui-même considère que Papillon est capable à lui seul de se débarrasser de tous les chevaliers d'or. Bon, ça commence oui ou non ? (parce que moi j'ai pas que ça à faire, hein, encore 1600 pages à résumer derrière, ouh là là...) Ah, voilà. Le spectre se présente: Myû de l'étoile maléfique du Papillon. Ah oui, je n'ai pas expliqué le principe des étoiles. Sciouze mi. C'est pas compliqué: les chevaliers ont leurs constellations protectrices, les spectres, eux, ont des étoiles protectrices. Chacune porte un nom et une définition. Il y a deux types d'étoiles: les terrestres (chi) et les célestes (ten). D'après ce que j'ai compris, les spectres protégés par une étoile terrestre ne peuvent vivre que sur Terre, et ceux qui ont une étoile céleste vivent dans l'Hadès. Comme les “définitions” des étoiles (maléfique, etc.) me semblent de peu d'intérêt, je me contenterai juste de donner le nom de l'étoile par la suite. Donc, Myû du Papillon. La suite.

La bouillie visqueuse qui fait face à Mû lui lance une attaque, le Ugly Eruption. Vous aimeriez, vous, vous faire tabasser par votre bol de soupe ? Ce à quoi Mû répond par un Stardust Revolution que lui a enseigné son maître Shion. Il n'est pas si mauvais que ça. Myû s'en rend compte et décide de se transformer, de muter, d'évoluer ou de faire comme Freezer, au choix. Il devient une immonde chenille géante. Sa bouche lance, comme Bérénice dans Abel ou Mime dans Asgard, des fils qui retiennent son adversaire prisonnier et forment petit à petit un cocon autour de lui. Le Silky Thread, que ça s'appelle. Moi j'appellerais plutôt ça de la régression. Surtout chez Kurumada, d'ailleurs, parce que tout ça c'est du réchauffé. Mais on lui pardonne car on sait le bonheur qui nous attend après...

Ah ouais, dommââââge pour Mû puisque Shiryû débarque au même moment (il a apparemment acheté une Mellick-mobile, puisqu'il a fait le chemin entre le temple du Bélier et celui du Cancer en deux secondes alors que dans la série télé ça lui demandait plusieurs heures de course), et ne remarque même pas le cocon ni l'insectoïde géant qui le narguent - ah bah bien sûr, il n'y voit plus... Donc il passe son chemin et se dirige tranquillement vers le temple du Lion. Juste après son départ, Mû trouve la force de briser ses liens et sort de son oeuf tout triomphant.

Oh, mais quelle désillusion pour le chevalier du Bélier, surpris de ne pas retrouver la trace de son monstroïde préféré. Il a tout d'un coup la bonne idée de lever la tête et découvre un autre cocon, celui du Papillon. Eh oui, monsieur a encore un tour (euh, une transformation) dans son sac (euh, dans son cocon). La cloison explose pour laisser apparaître un chevalier tout jeune et tout mignon (avec le sourire) dans une armure dotée d'ailes de papillon.

Myû est doté de dons de télékinésie, tout comme son ennemi (ben oui, vous vous souvenez, Kiki s'amusant à faire danser les pierres sur le pauvre Seiya au début de la série), et il en profite. Ces jeunes n'ont plus de respect pour les antiquités: il envoie des colonnes entières sur la tronche du chevalier du Bélier. Mais Mû est plus puissant sur ce plan, et il stoppe net les monuments (ou plutôt les futures ruines) et les renvoie à l'envoyeur. Ce qui n'impressionne nullement le spectre - psychologie, psychologie... Mais Mû fait encore plus fort: pour se venger de l'affront qu'il a subi lors de son mini-combat contre Gigant, il rend la pareille à Myû et le fait léviter en l'air. C'est l'été, les papillons volent bas. Notre adorable chou du Bélier aimerait savoir combien de spectres se sont introduits dans le Sanctuaire et va jusqu'à torturer Myû pour arriver à ses fins (arrache-lui les ailes ! arrache-lui les ailes ! oops, excusez-moi, mon instinct qui reprend le dessus...). Mais celui-ci ne cèdera pas, les spectres ne se laissent jamais impressionner. Bon, bon, tant pis pour toi sale bête, tu vas mourir... Mû le fait tournoyer sur lui-même jusqu'à ce que mort s'ensuive (mourir de tournis ? beh, pas très honorable, comme mort), mais Papillon arrive, même dans cet état pitoyable, à envoyer son ultime attaque à Mû: le Fairy Thronging. Apparemment il s'agit d'envoyer à l'attaque une flopée de papillons irréels - sauf que la douleur qu'ils procurent est, elle, réelle.

Les papillons de la mort ont emmené Mû dans leur monde. Milo sent que le cosmo de son ami a disparu. Aïe. Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas fini. Oui, il a parlé trop vite: Mû s'était juste téléporté, sic, et il a évité la mort de justesse. Myû commence à s'énerver. Mû lui assène un Stardust Revolution mais ça n'a pas l'air d'affecter Myû. (je me croirais en train de commenter un match de boxe...) Celui-ci remet ça avec un autre Fairy Thronging, et Mû, qui a de la suite dans les idées, disparaît de nouveau. Passionnant. “S'il a vraiment des pouvoirs de téléportation aussi grands, pense Myû, pourquoi revient-il toujours dans cet endroit où il ne pourra que rencontrer la mort ? pourquoi est-ce qu'il ne se téléporte pas plus loin ? - Tu n'as pas bien compris, lui répond Mû. C'est toi qui va mourir ici.”

Mû nous fait découvrir une nouvelle attaque: le Crystal Net. Il s'agit d'une toile d'araignée à construction instantanée (“et hop”), dont les fils sont de... cristal, oui, bravo. Parfait pour capturer des insectes. Et le papillon en est un, non ? Se sentant proche de la fin, il finit par cracher le morceau. “Contrairement à ce que vous croyez, nous les spectres d'Hadès, nous ne sommes pas des ombres mais des êtres humains comme vous, nés sur cette Terre. Lorsque notre maître s'est réveillé, les esprits éternels qu'il a choisis depuis l'ère mythologique et qui dormaient en nous ont pris le contrôle de nos corps. A la base, nous sommes donc complètement différents de Saga, Shion et des autres qui ont trahi Athéna.”

Myû tente ensuite le tout pour le tout en renouvellant son attaque du F.T., mais ses papillons maléfiques sont tous retenus par la toile de cristal. Il est achevé par le Starlight Extinction de son adversaire. Enfin tranquille, Mû peut reprendre sa course vers Athéna. Prochaine étape: le temple du Lion, où Aiolia accueille à l'instant même les terrifiants spectres d'Hadès...