> Sanctuaire Gundam | Les symphonies de Gundam |
Gundam est, de toutes les oeuvres animées venues du Japon, celle qui a inspiré le plus de CD, et de très loin. Il est impossible d'établir une liste complète des albums sortis depuis la naissance des premiers compacts, mais ce qui est sûr c'est qu'il en existe plus de 70 ! (voire 80...) On laisse loin derrière Urusei yatsura, Wataru et autres Lupin the 3rd, pourtant très bien classés avec une quarantaine de CD chacun... Même Maison Ikkoku fait pâle figure, avec sa dizaine de CD de BGM (auxquels on ajoutera sans vergogne le CD Box qui n'est en fait qu'un -merveilleux- best-of) et surtout ses 48 CD drama reprenant toute la série... A part les fans de techno, rap, hardcore industriel ou autres, tous les amateurs de musique seront comblés: on trouve sur ces CD des chansons de presque tous les genres, des bgm qui varient entre le mélancolique, le comique et l'agité, des drama très représentatifs et des tas de choses encore.
Il existe quelques CD qui n'ont pas de rapports avec une série particulière mais où on trouve un peu de tout. Ainsi, Gundam Odyssey est un double-CD proposant des dialogues tirés de Gundam, de Z-Gundam, de Gundam-ZZ, de Gundam 0080 et de Char's counter-attack, avec en prime quelques dialogues de Seabook et Cecily (F91). On notera que les musiques ne correspondent pas à celles qu'on entend à l'origine derrière les drama, mais le résultat n'est pas plus mal. Chaudement recommandé. Gundam Concert live special ne propose pas de chansons mais une sélection des meilleures musiques antérieures à 1992 et réinterprétées par un orchestre lors d'une soirée spéciale - avec en prime une interview publique de Yoshiyuki Tomino et de nombreux applaudissements. Un excellent choix pour les amateurs de musique classique. A noter qu'on y trouve une superbe version instrumentale de "Beyond the time", la chanson du générique de fin de Gundam Char's counterattack.
Du côté des CD consacrés à des oeuvres particulières, je vous conseille surtout:
- les musiques correspondant aux films 2 et 3 de la première
série. Pour le premier film, le plus intéressant
est la qualité des génériques.
- les CD correspondant au début de la série Z-Gundam.
Les compositions postérieures sont aussi très belles
mais elles manquent un peu de "joie de vivre", on souhaiterait
entendre plus de saxo ou de clarinette...
- les CD de V-Gundam,
- le CD de Char's counter-attack,
- le Soundtrack de Gundam F91,
- et éventuellement les très intéressants
double-CD de Gundam 0083 et G-Gundam - à ceci près
qu'ils manquent franchent d'originalité niveau composition.
Comme toujours au Japon, le doublage de l'oeuvre a été très soigné. Sur le plan de l'interprétation d'abord, avec d'admirables performances de Tôru Furuya, Shûichi Ikeda, Hirotaka Suzuoki, Nobuo Tobita et les autres, mais aussi techniquement, à part un détail qui peut en énerver certains: dans la première série, certains personnages changent de voix au cours de la série, ou ont été doublés par quelqu'un d'autre dans les versions cinéma. Bizarre autant qu'étrange, mais bon.
De plus, de nombreux doubleurs se sont vus attribuer plusieurs rôles dans Gundam, par exemple Yoshiko Sakakibara qui double Haman dans Z-Gundam et Nanai dans Gyakushû no Char, ou, mieux, Ichirô Nagai, qui donne sa voix, dans la première série, à Degin Zabi et à au moins six autres personnages ! Issei Futamata et Kaneto Shiozawa ont aussi eu beaucoup de travail sur les bras. Mais ce défaut-ci n'apparaît que dans la première série... Sans doute est-ce dû au budget assez faible qu'on lui avait accordée, ou tout simplement au trop grand nombre de personnages... Enfin, remarquez que c'est Gundam qui a rendu célèbre de nombreux doubleurs tels que Tôru Furuya, Shûichi Ikeda, Hirotaka Suzuoki, Mami Koyama, Katsuji Mori, Keiko Toda, Hideyuki Tanaka, Keiko Han, Kaneto Shiozawa ou Issei Futamata... (ouf)
Non, non, je l'ai pas fait exprès... Et je ne vous parle pas des doubleurs que la saga est en train de lancer en ce moment-même... (non, pas sur la tête !!)...
Cyber Namida est le fruit de la passion de René-Gilles Deberdt. Tous droits réservés.