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Hi no tori 2772 - Ai no Cosmozone
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Hi no tori 2772 - Ai no Cosmozone
18 / 20 (14 / 20 en VF)
L'oiseau de feu 2772 - La zone cosmique de l'amour (Traduction)
Space Firebird (USA / GB)
Les vengeurs de l'espace (!) (France)
Genre :
Science-Fiction / Aventures / Amour / Immortalité
Type :
Film
Date :
15 mars 1980
Durée :
1h59
Public :
Pour tous
Auteur(s)
D'après le manga d'Osamu Tezuka, Hi no tori.
Réalisation et dialogues : Taku Sugiyama
Supervision de la réalisation et dialogues : Osamu Tezuka
Musique : Yasuo Higuchi (Princesse Sarah)
Interprétation dirigée par Mariko Senju
Décors : Shinji Itô, Tsuyoshi Matsumoto
Cerveaux de production (!) : Sakyô Komatsu, Gerald Cook et Frederik Schodt (!!)
Production : Tezuka Pro
Casting Japonais
Kaneto Shiozawa (Godo)
Shûichi Ikeda
Toshiko Fujita
Histoire
Godo (Geoffroy en français), jeune enseigne de l'Académie de l'Espace, élevé depuis sa naissance par Olga, une femme-robot qui va tomber amoureuse de lui et l'accompagnera dans ses aventures, décide de partir à la recherche de l'Oiseau Fabuleux et légendaire, le Phénix, afin de découvrir son secret... Une quête au plus profond de lui-même, qui le poussera à se remettre en question... Lui, et le reste de l'humanité, dont le sort sera bientôt entre ses mains.
Commentaires
La version française de ce chef-d'oeuvre est une véritable atteinte au bon sens. Des acteurs totalement incompétents qui n'essaient même pas de mettre un tant soit peu de conviction dans leur texte, une traduction incohérente, bref, la pilule passe très mal...
Article
Le seul nom de Tezuka était déjà synonyme de réussite. Mais ce film dépasse (presque) toutes nos espérances. Doté d'un budget faramineux (on parle de 700 animateurs, plus que pour Akira, et de 800 millions de yens débloqués, une fortune !), il n'a malheureusement pas eu de véritable succès. Seule une poignée de fans tente de faire savoir au monde à quel point ce film est magnifique. Certaines scènes sont des hommages évidents au Fantasia de Disney, d'autres resteront dans les annales pour leur façon de dépeindre l'univers créé par Tezuka. La musique de Higuchi (le génial compositeur de Princesse Sarah) est on ne peut plus bienvenue. Une véritable symphonie sur laquelle les images coulent d'une façon tellement naturelle qu'on a l'impression qu'elles ont été animées spécialement pour les morceaux qu'elles accompagnent... Eh oui, pour une fois ce sont les images qui illustrent la musique, et non le contraire...
Le scénario est assez onirique, le concept de base, bien que classique, est formidablement bien traité (notamment la scène de la mort d'Olga, malheureusement massacrée dans la version française), et l'animation possède la fluidité et la densité d'un Disney. Applaudissements !
Remarque en l'air : mon esprit tordu a remarqué par hasard dans le deuxième épisode de la sympathique série de 1994 d'Au delà du réel (New Outer Limits), intitulé Valérie 23, une séquence très inspirée du scénario de ce film. On y voit une femme-robot capable de ressentir des émotions, et chargée de s'occuper d'un paraplégique qui lui préfère une humaine. Dans une des séquences, alors qu'au loin il conte fleurette à sa dulcinée, Valérie regarde, muette mais furieuse de jalousie, son grand amour, en se défoulant en arrachant une partie du balcon sur lequel elle se tient. Une scène qui rappelle trop dans son ambiance, son déroulement et sa mise en scène, celle de Phoenix 2772 où Olga provoque un court-circuit interne à la vue de son bel Apollon embrassant sa dulcinée du moment. Alors, bel hommage ou simple hasard ?
Remarques
L'histoire du film est inédite en manga, et simplement basée sur le concept de la série de Tezuka.
Une de mes sources indique que la version vidéo japonaise dure 1h34 et non pas 1h59. Je doute pourtant que Tezuka ait pu oser faire des coupes dans son film...
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