> Sanctuaire Saint Seiya | Les chansons d'Asgard |
Les chansons inspirées d'Asgard et de Poséidon se trouvent sur le troisième CD de "Hit kyokushû" (Hit collection, a l'instar des CD de DBZ), intitulé BOYS BE ~ Kimi ni ageru tame ni. Celui-ci, dont la référence est Columbia 30-CC-2534, est sorti le 1er août 1988, juste après la diffusion du deuxième épisode d'Albérich, et donc, si vous suivez bien, une semaine après la sortie d'Abel au cinéma. Ouf. Nous avons là un très beau compact, comme tous les autres d'ailleurs. Peut-être un peu moins bien que le tout premier, mais il y a quand même des chansons qui valent le détour, voire le voyage. Soldier Dream et le merveilleux Blue Dream bien sûr, mais aussi Time et Round And Round, que j'adore. Toutes ces chansons, qui n'ont comme d'habitude rien à voir avec la série, sont interprétées comme sur les deux premiers albums de chansons par Hironobu Kageyama, parfois accompagné, ô joie, par la divine voix de Mitsuko Horie, doubleuse d'Hilda.
En bref, un achat indispensable pour les amateurs. Mais si vous ne devez prendre qu'un seul CD de chansons de Saint Seiya, je vous conseille de porter votre choix entre celui-ci et le premier (sorti le 21 décembre 1986), très marquant grâce au duo Kageyama-Horie sur la sublime ballade Friends in the sky, et à la prestation inédite de Mitsuko Horie en chanteuse rock sur la chanson Final Soldier. Dans le second CD, on notera tout de même la présence du très beau Lullaby, repris dans le trentième épisode (souvenez-vous du passage où Saori se prépare à embrasser son grand amour), un épisode déjà sublimé par les dessins de Michi Himeno. Les autres chansons sont aussi très sympa. De toute façon, les Japonais sortent rarement de mauvais CD... Parole de moi-même !
Il ne reste qu'un seul problème, et de taille. Il n'y a pratiquement aucun rapport entre les chansons du troisième CD et les séries d'Asgard ou de Poséidon. Dans DBZ, si l'on n'entendait jamais les chansons des CD dans la série (à l'exception du grandiose Power of mind dans la saga des cyborgs), elles avaient quand même souvent un rapport avec elle dans leurs paroles. Ici, rien du tout, on se contente de mettre en valeur les mêmes idées de courage véhiculées par Saint Seiya. Mais pourquoi aucune référence aux personnages, à l'ambiance, à l'âme nouvelle d'Asgard ? On ne peut pas s'empêcher de regretter cette absence, même si les chansons se laissent écouter avec plaisir...
Cyber Namida est le fruit de la passion de René-Gilles Deberdt. Tous droits réservés.